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Comment le crochet peut-il être bénéfique pour votre santé mentale ? Lisez dès maintenant!
Pour célébrer la Journée mondiale de la santé mentale, nous avons eu le plaisir d'interviewer Sheila (@/shylasvsyoga sur Instagram), une artiste passionnée de crochet dont le parcours avec l'artisanat du fil a été profondément lié à son bien-être mental.
La passion de Sheila pour le crochet a été déclenchée par sa grand-mère et transmise de génération en génération. Après avoir appris les rudiments du crochet dans son enfance, elle a pris une longue pause, mais a redécouvert son amour pour cet art lors de la pandémie de 2021. Disposant de plus de temps à la maison, Sheila a non seulement repris ses compétences en matière de crochet, mais elle a également appris le macramé, créant ainsi de magnifiques ornements pour la maison. Ce regain d'enthousiasme l'a amenée à se lancer dans des projets plus ambitieux, notamment la création de vêtements d'été élégants.
Rejoignez-nous pour découvrir l'histoire inspirante de Sheila et découvrir comment le crochet a eu un impact positif sur sa santé mentale.
Pouvez-vous nous raconter comment vous avez commencé à crocheter et ce qui vous a incité à le faire?
« J'ai commencé à tricoter très jeune, ma grand-mère faisait toujours tisser des choses à la maison, des nappes, des pulls... Elle a appris le tricot à ma mère et puis elle a fait de même avec moi quand j'avais environ 6 ans. Elle m'a fait tricoter de petits échantillons puis des carrés avec différents types de mailles, ce qui m'a permis d'apprendre. J'ai passé de nombreuses années sans tricoter, par manque de temps ou à cause des différents loisirs que j'avais à l'adolescence, et j'ai repris le tissage en 2021, lorsque la pandémie a commencé. Nous avions tellement de temps à la maison pour faire des choses que j'ai repris le crochet et appris à faire du macramé pour confectionner des objets décoratifs à la maison. J'ai recommencé à faire de grands projets au crochet et c'est là que tout a commencé, des vêtements de roi pour l'été 2021.»
Quel est l'impact de la pratique du crochet sur votre bien-être général?
« Pour moi, s'asseoir et tricoter n'importe où est un moment de paix, de tranquillité et de créativité que j'apprécie beaucoup. C’est le moment de développer mes idées, mes projets futurs avec la matière ; c’est aussi une façon de créer une mode durable, de faire voir aux gens que l’utilisation de ce type de matière n'est pas seulement une affaire de grand-mère réalisant des vêtements ennuyeux, mais qu’il existe maintenant une multitude de possibilités pour obtenir des matériaux. Le fait de les combiner les uns avec les autres fait naître quelque chose en moi, qui me met dans un état où je fais abstraction de tout et profite pleinement du moment. Pendant ce temps, je médite et oublie tout ce qui ce qu’il y a comme problèmes extérieurs ; c’est ce qui fait de ce moment une pause parfaite. »
Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui débute dans le crochet ou l'artisanat du fil et qui cherche à l'utiliser comme un outil pour le bien-être mental?
« Qu'ils ne se forcent pas à faire des choses difficiles au début, tout demande un apprentissage et le chemin qui vous permet de continuer à apprendre pas à pas est quelque chose de nécessaire pour trouver votre style, apprendre de vos erreurs et améliorer vos compétences en matière de tricot. Je leur recommande toujours de s’intéresser beaucoup à tout ce qui tourne autour de la mode, de suivre de nombreux comptes de personnes qui tricotent avec des styles différents pour s'inspirer et se mettre au défi. Et surtout, qu’ils fassent preuve de beaucoup de patience avec eux-mêmes, tout n'aboutit pas du premier coup et ce sont parfois les erreurs qui nous permettent d'apprendre quelque chose de nouveau. Et plus important encore, qu'ils prennent soin de leur posture lorsqu'ils tricotent et de leurs mains, c'est notre outil le plus précieux »
Comment concilier votre présence sur les médias sociaux et le maintien de votre santé mentale, en particulier lorsque vous partagez vos projets d'artisanat?
« Ces derniers temps, la question des reproductions me préoccupe énormément, car je constate que de nombreux créateurs de contenu utilisent les projets d'autres créateurs pour créer leurs vêtements et c'est quelque chose qui ne correspond pas à la philosophie que je prône. Je suis donc de plus en plus prudente dans le partage de certaines choses pour ma santé mentale et pour préserver les modèles qui, à l'avenir, pourraient faire partie de ma collection, quelque chose qui prend beaucoup de temps, de créativité et d'efforts. Souvent, il est compliqué de pouvoir enregistrer toutes les étapes d'un projet et parfois, le fait de ne pas avoir de vidéos ni de photos du processus me fait me demander s'il a été bien utile de faire ce vêtement sans rien enregistrer du processus. Mais ce n’est qu’au début que cette situation m'est arrivée, maintenant je me sens à l'aise avec le contenu que j'enregistre et cela me donne le temps de me préparer avec le temps que j'ai et de le combiner avec ma pratique du yoga et ma vie quotidienne »
Pouvez-vous décrire un projet particulier qui vous a particulièrement intéressé et pourquoi?
« Les robes d'apparat que j'ai créées dernièrement. Pour moi, il s'agit de pièces qui, du début à la fin, me nourrissent en tant que designer, en tant que conceptrice, en tant que créatrice de contenu et en tant que personne. Elles me donnent des ailes pour continuer à créer et à dessiner. À chaque minute qui passe, j'ai un millier d'idées en tête que j'aimerais capturer dans une de mes robes et c'est exactement ce qui me fait sourire quand j'ai un nouveau dessin en tête et que je suis sûre des détails et de la matière que je vais utiliser. À ce moment-là je me dis, mettons-nous au travail ... et c'est là que la magie commence »